Nous évoquons souvent le mot "débat" dans nos articles. Et ce n'est pas fini. Voici une question qui risquerait bien dans lancer un :
Doit-on réformer le système scolaire français ?*
Introduction.
D'après
de nombreuses statistiques (image ci-contre), notamment celles d'une
l'institut international, l'Organisation de Coopération du
Développement Économique (OCDE), les élèves français ont plutôt
un bon niveau scolaire. Cependant leurs performances restent
inférieures, de 1 à 4% (suivant le niveau d'études) à celles des
élèves étudiant dans nos pays voisins.
Il
est vrai que les systèmes scolaires sont différents d'un état à
l'autre. Mais pouvons nous dire qu'ils sont la cause même des
capacités acquises à la sortie de l'école par les enfants ?
Doit-on remettre en question notre système éducatif pour viser un
meilleur résultat, ou pour simplement donner plus envie aux élèves
français d’aller à école ?
Pour
répondre à la question* principale de cette article et apporter un solution à
notre débat, nous traiterons la question du système scolaire en
différentes thématiques, puisque ce dernier comprend plusieurs
domaines tout autant spécifiques qu'importants.
Nous
débattrons d’abord sur la pédagogie employée, qui comprend par
conséquent le lieu d'apprentissage, l'autonomie, la notation, les
méthodes de travail, et la relation professeur à élève.
Puis
nous aborderons l'organisation de ce système scolaire, en dissociant
celle-ci en trois parties : l'organisation quotidienne,
hebdomadaire et enfin annuelle.
Pour
compléter notre argumentation, nous vous présenterons d’autres
systèmes éducatifs pour les comparer au nôtre et y puiser de
nouvelles idées.
I
– Doit-on réformer
la pédagogie de
notre système scolaire ?
A
– Doit-on opérer à un changement
concernant le lieu d'apprentissage ?
1 - Pour ou contre le
travail, seul(e), à la maison ?
Des arguments favorables pour travailler à la maison.
- Lorsque l'on étudie chez soi, c'est essentiellement l'autonomie
qui est approfondie. Il est donc important de garder cette
part du travail à la maison pour développer cette compétence.
- De plus cela permet à chacun d'apprendre à
son propre rythme. Aller à sa propre allure et travailler en
un temps illimité permet de s'épanouir dans son travail et
d'approfondir sans
cesse ses connaissances.
- La maison est aussi un endroit
différent du lycée, puisqu'il y a souvent moins de bruit parasite
par rapport au cadre de la classe. Cela permet donc d'étudier à
tête reposée et dans le calme. La
concentration
est de ce fait plus optimale.
Des arguments
défavorables pour travailler à la maison.
- Travailler à la maison n'est pas forcément
un cadre préférable au lycée, pour tous les élèves puisque les
petits frères et sœurs font parfois plus de bruit que nos camarades
de classe et que des conflits familiaux peuvent
intervenir dans la concentration de l'élève à la maison.
-
Les devoirs à la maison sont autant un
enfer pour les enfants que pour les parents, parce que ces derniers
n'ont jamais été formés pour enseigner. Un élève en difficulté
qui n'a personne pour l'aider peut se froisser et bloquer sur un
exercice qu'il va finalement abandonner. Il n'aura donc en rien
progressé et la compétence d'autonomie n'aura pas été acquise
puisque ce dernier n'aura pas fait l'effort de la remplir. Cela ne
développe donc pas toujours l'autonomie. Cette
capacité n'aura pas était renforcée si les parents sont aussi trop
présent pour les devoirs de leur enfant. Effectivement, 53% des
mères aident encore leur enfant lorsqu'ils sont au lycée (d'après
la revue Le Monde de l’Éducation,
N°357).
2 - Pour ou contre le
travail en groupe, à l'école ?
Des arguments défavorables pour étudier en
groupe à l'école.
-
Au lycée, nous n'avons pas
toujours le temps de finir le programme
si le professeur ralentit son cours car la classe est en difficulté.
Il y a donc un surplus de connaissances que chaque élève doit
apprendre
mais qu'il est difficile d'enseigner à un groupe entier :
certains s'inscrivent aux cours par correspondance pour terminer le
programme chargé et
étudier les parties de ce dernier qu'ils n'ont pas eues le temps
de voir avec leur professeur. Le travail proposé à l'école est
donc très (voire trop) dense.
C'est
pourquoi il n'est pas forcément bien d'étudier en groupe.
- Le
nombre d'élèves en classe ne permet pas au professeur de faire du
cas par cas.
Pour des élèves en grosse difficulté, l'école n'est parfois pas
faite pour eux. La masse de travail qui leur y est proposé étant
trop importante, les professeurs n'ont pas le temps de s'attarder sur
leurs lacunes puisqu'ils se doivent de faire progresser la classe
entière. C'est pourquoi beaucoup d'élèves prennent des cours
privés ou à distance pour rattraper leur retard. Même
si beaucoup d'entre eux font cette démarche pour des raisons
diverses et variées, certains le font aussi car le système scolaire
actuel ne leur est pas adapté.
- Par ailleurs, on est à l'école pour apprendre à travailler mais
il est fortement conseillé de l'avoir fait avant ou ailleurs car
l'école actuelle se concentre surtout sur le
travail à faire plutôt que sur la méthode à appliquer.
C'est donc pour cette raison encore une fois que des étudiants
prennent des cours particuliers et qu'il n'est pas favorable de
travailler dans un lycée.
Des arguments favorables pour étudier à plusieurs à
l'école.
-
Malgré tous les défauts de notre système scolaire concernant le
travail en groupe, il est évident qu'il est important de travailler
à plusieurs pour
confronter nos idées.
Étudier dans le cadre de l'école et donc de la classe permet aussi
d'apprendre à vivre
en communauté
et par conséquent avec les différences des uns et des autres. Cela
permet d'un autre côté de confronter les points de vue et
d'enrichir ainsi sa réflexion (C'est d'ailleurs bien à cela que
nous sert la seule heure d’Éducation Civique Juridique et Sociale
que nous avons). On peut souligner que les élèves qui étudient par
le Centre National d’Éducation à Distance (CNED) relèvent un
manque de contact direct avec les autres étudiants.
- Se rassembler pour travailler à plusieurs est une source
de motivation. Effectivement étudier dans une école, qui est
un établissement prévu pour apprendre, est plus motivant pour la
majorité des enfants plutôt que de travailler seul(e), chez soi qui
est plus représentatif d'un endroit où l'on se détend et non où
l'on doit se mettre à l'exercice.
En effet il est important de pouvoir travailler dans un espace
agréable où l'on se sent à l'aise. Dans ce cas-là cela dépend de
chaque élève : préfère-il étudier dans notre
lycée Louis Feuillade où la verdure dense permet une inspiration et
une sérénité plus grandes ou chez lui, dans un cadre plus
familier ?
B
– Doit-on opérer à un changement
concernant l'autonomie de l'élève ?
1 - Pour ou contre une
plus grande autonomie de l'élève ?
Des
arguments favorables à une plus grande autonomie.
- Lorsque l'élève fournit un
travail autonome et individuel quotidiennement, il prendra
certainement des choix plus facilement ; par exemple, pour son
orientation entre 17 et 18 ans. Quand les étudiants travaillent en
groupe, ils savent qu'ils peuvent compter
les uns sur les autres. Alors que
lorsque l'élève se retrouve seul, il doit prendre
toutes les décisions lui-même, et a de
ce fait plus de difficultés à fournir un travail complet s'il n'est
pas habituer à travailler en autonomie. Par conséquent plus tôt
l'élève aura appris à être indépendant dans son travail, plus
vite il acquerra une maturité, notamment pour les cours magistraux
qu'il faut prendre personnellement.
Des
arguments défavorables à une plus grande autonomie.
-
Lorsque le travail individuel est favorisé, de nombreux élèves ne
font pas le devoir demandé par fainéantise ou parce qu'ils sont
découragés. Les encadrer davantage et restreindre l'autonomie
permettrait peut-être de les garder
dans le droit chemin ou d'aider ceux en difficulté qui n'osent pas
demander de l'aide.
Choisir
d'être autonome est une liberté que nous pourrions laisser prendre
à chaque élève est cela lui permettrait d'avoir le droit de
choisir. Par ce choix, l'enfant développerait déjà
individuellement, une grande part de réflexion sur l'importance de
son indépendance et serait ainsi plus autonome. Mais est-ce une
bonne idée de laisser ce choix à l'élève, si celui-ci choisit de
rester (trop) dépendant ?
C
– Doit-on opérer à un changement
concernant le système de notation ?
1 - Pour ou contre
notre système de notation ?
Des
arguments favorables à notre système de notation.
- Le
premier avantage de la notation est le
lien qu'elle établie entre les professeurs et les parents,
puisque elle permet à ces derniers de se tenir au courant de la
progression de leur enfant. Le responsable légal de l'élève peut
en outre et grâce aux notes, se tenir au courant des difficultés de
son enfant, et ainsi l'aider dans sa scolarité. Il peut de plus
connaître le comportement de sa progéniture et l'aider à corriger
celui-ci, si besoin, puisqu'une note de comportement est attribuée
dans la majorité des cours.
- Puisque les notes permettent
d'évaluer l'attitude en classe des élèves, ces derniers peuvent
eux-mêmes se faire une idée du comportement qu'ils tiennent en
communauté et l'améliorer à leurs guises. Les notes ne prennent
donc pas seulement en compte le Quotient Intellectuel (QI) de l'élève
(qui ne peut-être changé scientifiquement parlant) mais elles
englobent aussi l'attitude de l'étudiant et donne de la sorte une
chance à celui-ci de la changer et d'évoluer dans le sens positif
du terme.
-
L'évaluation dont le résultat est donné en échelon, permet de se
faire une idée de la marge de progression qu'il nous reste à
atteindre. Il est préférable d'avoir une large palette de chiffres
(au moins jusqu'à 20) plutôt que trop restreinte comme dans divers
pays germaniques et anglophones, où la notation se fait sur 6
seulement. De cette façon on peut connaître l'amélioration précise
qui nous est demandée. Au Japon, la notation se fait même sur 100.
Cela encourage les élèves à toujours
mieux faire, pour viser l’excellence
et chercher continuellement à
s’améliorer.
- Enfin
le classement des élèves dans une classe prépare
à la société actuelle dans laquelle la compétitivité semble tout
diriger. Effectivement on la retrouve
principalement dans la carrière professionnelle, puisque cela
commence dès l'embauche pendant laquelle il faut être meilleur que
les autres candidats au poste. Elle se perpétue ensuite dans la
hiérarchie. La notation permet alors aux élèves de s'habituer à
cette ambiance perpétuelle de compétition.
Des arguments
défavorables à notre système de notation.
-
Bien que cela fasse prendre une habitude aux futurs adultes pour se
préparer à vivre en communauté, c'est bien ce que l'on reproche à
la notation : la
concurrence qu'elle instaure dans la classe.
D'après de nombreux psychologues, l'idée
de comparer les élèves aux uns et aux autres n'aide pas à
s'améliorer.
La classe se pilote plus souvent aux résultats qu'au processus. Cela
ne lui permet pas en conséquence de progresser. En finir avec les
notes permettrait aux élèves de se concentrer
sur les progrès qu'ils ont à faire et la méthode qu'ils doivent
appliquer.
- La
note, dont nous nous souvenons davantage
que des appréciations qui nous ont sans doute mieux aidé à
progresser, et dont nous nous souvenons même davantage que ce que
nous avions appris sur les bancs de l’école, créée
un traumatisme chez certains enfants.
C'est pourquoi de nombreux élèves perdent confiance en eux. Les
notes découragent
effectivement les étudiants. Ces
chiffres le montrent bien : A l'école, 43% des élèves ont
souvent mal au ventre avant d'aller en classe, 24% ont le sentiment
que le maître les dévalorise et les sanctionne, 31% pensent qu'il
ne s'intéresse pas à eux, et un enfant sur deux pense qu'il ne va
pas arriver à faire ce que le maître lui demande, et craint de
montrer ses notes à ses parents.
Comme
nous l'avons vu, notre système de notation est assez complexe et les
arguments favorables ou défavorables sont diverses et variés.
L'approbation
de cette méthode dépend du but que nous voulons donner à
l'éducation de notre enfant et des valeurs que nous voulons lui
enseigner.
Dans d'autres pays où les institutions sont différentes,
l'éducation l'est aussi. Aux
États-Unis par exemple, il n'y a pas
de coefficient sur l’examen final,
autrement dit un personne qui aura choisi la filière sportive vaudra
celle qui aura choisi littérature ou mathématiques. En
Russie aussi
il n'y a pas de coefficient à l'épreuve finale. Enfin dans les pays
scandinaves, particulièrement en Finlande,
où le
système scolaire est considéré comme le meilleur au monde par
l'enquête
internationale PISA (Programme International pour le Suivi des Acquis
des élèves) en 2003, il
n'y a pas
de notes jusqu'à la sixième, et 90% des élèves réussissent le
Bac.
C'est
en système égalitaire et efficace, parce que l'éducation est
gratuite (la cantine, les bus scolaires, les livres) et sûrement
d'ailleurs car il n'y a pas de concurrence au sein de la classe.
Alors
pourquoi ne pas s'inspirer des autres systèmes éducatifs dans le
monde ?
D
– Doit-on
opérer à un changement
concernant les méthodes
de travail
employées ?
1 - Pour ou contre une
nouvelle méthode de travail dans le programme scolaire ?
Des
arguments favorables à une nouvelle méthode.
- Pour prendre quelques exemples,
un travail plus ludique permettrait aux
élèves de mieux mémoriser les
connaissances, qui sont en surnombres de
nos jours puisque le progrès de la science comme le déroulement de
l'Histoire évoluent incessamment.
-
La présentation en classe d'exposés ou de débat apporterait
une interaction entre les élèves et leur permettrait de ce fait, de
faire
évoluer leur réflexion.
De la même façon, exposer
le
programme de l'année sous forme de problématiques
renforcerait
l'esprit critique des élèves
qui chercheraient des solutions à ce problème. En confrontant les
points de vue, ils affineraient ainsi
leur ouverture au monde et pourraient de la sorte avoir une vision de
celui-ci plus objective. En outre, une nouvelle façon de travailler
est apparue récemment grâce à l'intense mondialisation
d'aujourd'hui : certains professeurs
organisent des correspondances avec d'autres pays étrangers.
Le principe est simple, les enfants d'un même lycée envoient des
lettres à ceux d'une autre école située à l'étranger. Les
enseignants peuvent aussi maintenant organiser des ''rendez-vous
webcam''
entre deux pays, pour les cours de langues par exemple. Cela permet
aux élèves d'acquérir
un meilleur niveau en linguistique
et c'est un moteur de motivation qui fonctionne parfaitement :
les élèves, intéressés de découvrir une nouvelle culture, sont
plus impliquer.
-
Par ailleurs organiser
plus de sorties
durant l'année (visite de
musés, d'expositions, sortie au cinéma ou à des représentations
théâtrales, les voyages)
permettrait d'accroître la culture des enfants qui est parfois peut
développée dans certaines familles. Par conséquent les élèves
seraient sur le même pied d'égalité.
Des
arguments favorables à une nos méthodes actuelles.
-
Un travail plus ludique pourrait
entraîner de la mauvaise discipline en classe,
et les élèves ne prendraient pas au sérieux les travaux demandés.
-
L'exposé demande un travail
considérable en amont chez soi, ce que
les étudiants n'ont pas toujours le temps de faire. De plus la
présentation de celui-ci demande de la part des élèves une extrême
attention et un respect de ceux qui présentent, pour en tirer une
leçon organisée.
- Des
cours magistraux permettent aux élèves d'avoir une
leçon précise, concise, et organisée.
2
- Pour ou contre la non-obligation de
l'école ?
Des
arguments favorables à la non-obligation de l'école.
-
Les élèves se rendraient compte de
la chance qu'ils ont
d'être éduqué et d'étudier
les connaissances concernant le monde qui les entoure.
- On peut supposer
qu'il y aurait de meilleurs résultats
puisque les enfants ne verraient pas l'école comme une punition (ou
pire une corvée). Ils seraient volontaires
pour aller à l'école et par conséquent plus
motivé qu'ils ne le sont de nos jours.
Des
arguments défavorables à la non-obligation de l'école.
- La
non-obligation de l'école pourrait entraîner de graves
conséquences : beaucoup d'adolescents, habitués et
écœurés par l'école, ne viendraient plus en cours s'ils avaient
le choix. Ils se retrouveraient sans diplôme
et donc indisposés à postuler pour un emploi.
3
- Pour ou contre les filières spécifiques ?
Des
arguments favorables aux filières spécifiques.
- En France, on
choisit de faire un bac spécifique avec des matières obligatoires.
En Amérique, les élèves choisissent leurs matières qu'ils
préfèrent afin de remplir leur emploie du temps. Un élève
français peut choisir un BAC L parce qu'il est meilleur en
français qu'en mathématique. Malheureusement, il se peut qu'il ne
soit pas bon en langue, et il aura donc moins de chance d'obtenir son
BAC. Les américains fonctionnent autrement, ils peuvent choisir
leurs propres matières sans filière spécifique. Exemple :
sport, biologie, littérature, économie.
Des
arguments défavorables aux filières spécifiques.
Les
filières ont été conçues pour des ''types'' d'élèves.
Un littéraire se tournera forcément plus vers les langues que vers
les sciences. Les filières ont été étudiées pour coller le plus
aux caractères des élèves. De plus, les
matières collent aux domaines qui seront utiles aux éléves dans
leur post-bac et leur vie professionnelle.
Par exemple, un bac L qui voudra faire de la communication aura
besoin de pratiquer l'anglais.
E
– Doit-on on opérer un changement
concernant les relations professeur à élève ?
1
- Pour une relation stricte ?
Des
arguments favorables à une relation stricte.
- Si un
professeur pose une distance entre ses élèves et lui c'est tout
d'abord pour pouvoir rester dans son rôle d'enseignant et pour
rappeler aux étudiants qu'il ne doit y avoir aucun autre rôle que
celui-ci dans leur relation.
Parallèlement, un professeur stricte fait de cette manière
comprendre aux élèves qu'ils sont en classe pour apprendre et
travailler et non pour bavarder. Cela
resitue donc le rôle de chacun dans la classe.
- Poser
un ''cadre', autrement dit garder une barrière dans la relation,
permet aussi d'accompagner
les élèves de manière objective.
- Enfin
si le professeur sait être exigeant, il saura se
faire respecter et sa rigidité permettra l’assiduité des élèves
dans le travail.
2 - Pour
une relation ouverte / amicale ?
Des arguments favorables
à une relation ouverte.
-
Les adolescents entrent dans une période de refus de l'autorité.
Les professeurs strictes, se plaçant comme autorité suprême, à
l'instar des parents et des forces de l'ordre, tentent l'élève à
aller à l'encontre des règles (« Interdire, c'est inciter »).
C'est pourquoi un peu de laxisme met les
élèves plus à l'aise,
cela déstresse ceux qui pourraient voir
l'école comme un objectif important, trop exigeant à atteindre.
- Avoir
des relations plus ouvertes entre professeur et élèves
permettrait de travailler dans la bonne humeur.
Par conséquent tout le monde serait
plus apte et motivé à étudier.
- Les
professeurs les plus ''amicaux'' ont souvent été les plus
respectés. Les élèves pourraient
penser qu'ils semblent par ailleurs plus ouverts pour une prise en
charge des élèves, et donc accessibles
pour poser des questions. De plus cela
n'empêcherait pas à la notion de respect d'exister, si toute la
classe appréciait son professeur, puisque lorsqu'on estime une
personne on ne la dénigre pas.
-
Pour
enseigner, il faut savoir écouter. Mais il ne faut pas s'arrêter à
seulement écouter. Il faut savoir où les élèves en sont afin de
les
accompagner à transformer leur savoir.
Le maître doit de la sorte être attentif à chaque élève pour
l'aider à avance, et c'est pour cette raison qu'il
faut entretenir une relation individuelle avec chacun d'entre eux.
Par exemple en
Finlande,
les
élèves qui ont des difficultés d'apprentissage peuvent aussi
bénéficier
de l'aide d'un professeur spécialisé.
En Russie,
chaque élève se voit
attribuer un professeur principal au
début de sa scolarité. Ce professeur devient une sorte de
''parrain'' pour l’élève.
Pour enseigner correctement,
il faut trouver le juste milieu entre rigidité, respect et
accompagnement individuel de l'enfant. Il ne faut pas être
trop exigent afin de rester un minimum ouvert aux
questionnements et demandes de l'enfant. En contre partie il faut
garder une distance avec les étudiants car si
la relation tombe dans l'amitié cela pourrait avoir des conséquences
considérables. Ce que l'on retiendra de plus important dans
cette relation, c'est bien la notion de respect
qui doit être appliquée dans tous les cas. La sévérité
utilisée pour faire comprendre à l'élève qu'il doit travailler
provoque parfois l'effet inverse. Faut-il alors
que l'on fasse un rapprochement entre le métier de l'enseignement et
celui de l'animation ?
Pour réformer notre système
scolaire, nous avons opposé différents arguments répartis en
plusieurs catégories de la pédagogie. De ce fait, nous avons trouvé
quelques réponses à nos questionnements et plus de solutions à nos
problèmes. Pour améliorer davantage notre système éducatif, nous
verrons dans un prochain article, l'organisation du temps de travail de notre système scolaire, qui sera remise en question.