Articles du blog

mercredi 25 février 2015

Doit-on réformer le sytème scolaire français ?

(NB : cet article est un travail scolaire, c'est pourquoi les tournures de phrases seront parfois un peu lourdes. Veuillez nous en excuser par avance. J'espère néanmoins que vous trouverez le sujet intéressant, la raison pour laquelle je souhaitais vous faire partager ce dossier. Comme toujours, il peut ouvrir sur d'autres interrogations ou réactions et c'en est bien le but. On attend votre opinion.)

Nous évoquons souvent le mot "débat" dans nos articles. Et ce n'est pas fini. Voici une question qui risquerait bien dans lancer un : 


Doit-on réformer le système scolaire français ?*


Introduction.

D'après de nombreuses statistiques (image ci-contre), notamment celles d'une l'institut international, l'Organisation de Coopération du Développement Économique (OCDE), les élèves français ont plutôt un bon niveau scolaire. Cependant leurs performances restent inférieures, de 1 à 4% (suivant le niveau d'études) à celles des élèves étudiant dans nos pays voisins.
Il est vrai que les systèmes scolaires sont différents d'un état à l'autre. Mais pouvons nous dire qu'ils sont la cause même des capacités acquises à la sortie de l'école par les enfants ? Doit-on remettre en question notre système éducatif pour viser un meilleur résultat, ou pour simplement donner plus envie aux élèves français d’aller à école ?

Pour répondre à la question* principale de cette article et apporter un solution à notre débat, nous traiterons la question du système scolaire en différentes thématiques, puisque ce dernier comprend plusieurs domaines tout autant spécifiques qu'importants. 
 

Nous débattrons d’abord sur la pédagogie employée, qui comprend par conséquent le lieu d'apprentissage, l'autonomie, la notation, les méthodes de travail, et la relation professeur à élève.

Puis nous aborderons l'organisation de ce système scolaire, en dissociant celle-ci en trois parties : l'organisation quotidienne, hebdomadaire et enfin annuelle.


Pour compléter notre argumentation, nous vous présenterons d’autres systèmes éducatifs pour les comparer au nôtre et y puiser de nouvelles idées. 
I – Doit-on réformer la pédagogie de notre système scolaire ?

A – Doit-on opérer à un changement concernant le lieu d'apprentissage ?

1 - Pour ou contre le travail, seul(e), à la maison ?

Des arguments favorables pour travailler à la maison.

- Lorsque l'on étudie chez soi, c'est essentiellement l'autonomie qui est approfondie. Il est donc important de garder cette part du travail à la maison pour développer cette compétence.
- De plus cela permet à chacun d'apprendre à son propre rythme. Aller à sa propre allure et travailler en un temps illimité permet de s'épanouir dans son travail et d'approfondir sans cesse ses connaissances.
- La maison est aussi un endroit différent du lycée, puisqu'il y a souvent moins de bruit parasite par rapport au cadre de la classe. Cela permet donc d'étudier à tête reposée et dans le calme. La concentration est de ce fait plus optimale.

Des arguments défavorables pour travailler à la maison.

- Travailler à la maison n'est pas forcément un cadre préférable au lycée, pour tous les élèves puisque les petits frères et sœurs font parfois plus de bruit que nos camarades de classe et que des conflits familiaux peuvent intervenir dans la concentration de l'élève à la maison.
- Les devoirs à la maison sont autant un enfer pour les enfants que pour les parents, parce que ces derniers n'ont jamais été formés pour enseigner. Un élève en difficulté qui n'a personne pour l'aider peut se froisser et bloquer sur un exercice qu'il va finalement abandonner. Il n'aura donc en rien progressé et la compétence d'autonomie n'aura pas été acquise puisque ce dernier n'aura pas fait l'effort de la remplir. Cela ne développe donc pas toujours l'autonomie. Cette capacité n'aura pas était renforcée si les parents sont aussi trop présent pour les devoirs de leur enfant. Effectivement, 53% des mères aident encore leur enfant lorsqu'ils sont au lycée (d'après la revue Le Monde de l’Éducation, N°357).

2 - Pour ou contre le travail en groupe, à l'école ?

Des arguments défavorables pour étudier en groupe à l'école.

- Au lycée, nous n'avons pas toujours le temps de finir le programme si le professeur ralentit son cours car la classe est en difficulté. Il y a donc un surplus de connaissances que chaque élève doit apprendre mais qu'il est difficile d'enseigner à un groupe entier : certains s'inscrivent aux cours par correspondance pour terminer le programme chargé et étudier les parties de ce dernier qu'ils n'ont pas eues le temps de voir avec leur professeur. Le travail proposé à l'école est donc très (voire trop) dense. C'est pourquoi il n'est pas forcément bien d'étudier en groupe.
- Le nombre d'élèves en classe ne permet pas au professeur de faire du cas par cas. Pour des élèves en grosse difficulté, l'école n'est parfois pas faite pour eux. La masse de travail qui leur y est proposé étant trop importante, les professeurs n'ont pas le temps de s'attarder sur leurs lacunes puisqu'ils se doivent de faire progresser la classe entière. C'est pourquoi beaucoup d'élèves prennent des cours privés ou à distance pour rattraper leur retard. Même si beaucoup d'entre eux font cette démarche pour des raisons diverses et variées, certains le font aussi car le système scolaire actuel ne leur est pas adapté.
- Par ailleurs, on est à l'école pour apprendre à travailler mais il est fortement conseillé de l'avoir fait avant ou ailleurs car l'école actuelle se concentre surtout sur le travail à faire plutôt que sur la méthode à appliquer. C'est donc pour cette raison encore une fois que des étudiants prennent des cours particuliers et qu'il n'est pas favorable de travailler dans un lycée.
 Des arguments favorables pour étudier à plusieurs à l'école.
 
- Malgré tous les défauts de notre système scolaire concernant le travail en groupe, il est évident qu'il est important de travailler à plusieurs pour confronter nos idées. Étudier dans le cadre de l'école et donc de la classe permet aussi d'apprendre à vivre en communauté et par conséquent avec les différences des uns et des autres. Cela permet d'un autre côté de confronter les points de vue et d'enrichir ainsi sa réflexion (C'est d'ailleurs bien à cela que nous sert la seule heure d’Éducation Civique Juridique et Sociale que nous avons). On peut souligner que les élèves qui étudient par le Centre National d’Éducation à Distance (CNED) relèvent un manque de contact direct avec les autres étudiants.
- Se rassembler pour travailler à plusieurs est une source de motivation. Effectivement étudier dans une école, qui est un établissement prévu pour apprendre, est plus motivant pour la majorité des enfants plutôt que de travailler seul(e), chez soi qui est plus représentatif d'un endroit où l'on se détend et non où l'on doit se mettre à l'exercice.

En effet il est important de pouvoir travailler dans un espace agréable où l'on se sent à l'aise. Dans ce cas-là cela dépend de chaque élève : préfère-il étudier dans notre lycée Louis Feuillade où la verdure dense permet une inspiration et une sérénité plus grandes ou chez lui, dans un cadre plus familier ?

B – Doit-on opérer à un changement concernant l'autonomie de l'élève ?


1 - Pour ou contre une plus grande autonomie de l'élève ?

Des arguments favorables à une plus grande autonomie.

- Lorsque l'élève fournit un travail autonome et individuel quotidiennement, il prendra certainement des choix plus facilement ; par exemple, pour son orientation entre 17 et 18 ans. Quand les étudiants travaillent en groupe, ils savent qu'ils peuvent compter les uns sur les autres. Alors que lorsque l'élève se retrouve seul, il doit prendre toutes les décisions lui-même, et a de ce fait plus de difficultés à fournir un travail complet s'il n'est pas habituer à travailler en autonomie. Par conséquent plus tôt l'élève aura appris à être indépendant dans son travail, plus vite il acquerra une maturité, notamment pour les cours magistraux qu'il faut prendre personnellement.

Des arguments défavorables à une plus grande autonomie.
 
- Lorsque le travail individuel est favorisé, de nombreux élèves ne font pas le devoir demandé par fainéantise ou parce qu'ils sont découragés. Les encadrer davantage et restreindre l'autonomie permettrait peut-être de les garder dans le droit chemin ou d'aider ceux en difficulté qui n'osent pas demander de l'aide.

Choisir d'être autonome est une liberté que nous pourrions laisser prendre à chaque élève est cela lui permettrait d'avoir le droit de choisir. Par ce choix, l'enfant développerait déjà individuellement, une grande part de réflexion sur l'importance de son indépendance et serait ainsi plus autonome. Mais est-ce une bonne idée de laisser ce choix à l'élève, si celui-ci choisit de rester (trop) dépendant ?

C – Doit-on opérer à un changement concernant le système de notation ?

1 - Pour ou contre notre système de notation ?

Des arguments favorables à notre système de notation.
 
- Le premier avantage de la notation est le lien qu'elle établie entre les professeurs et les parents, puisque elle permet à ces derniers de se tenir au courant de la progression de leur enfant. Le responsable légal de l'élève peut en outre et grâce aux notes, se tenir au courant des difficultés de son enfant, et ainsi l'aider dans sa scolarité. Il peut de plus connaître le comportement de sa progéniture et l'aider à corriger celui-ci, si besoin, puisqu'une note de comportement est attribuée dans la majorité des cours.
- Puisque les notes permettent d'évaluer l'attitude en classe des élèves, ces derniers peuvent eux-mêmes se faire une idée du comportement qu'ils tiennent en communauté et l'améliorer à leurs guises. Les notes ne prennent donc pas seulement en compte le Quotient Intellectuel (QI) de l'élève (qui ne peut-être changé scientifiquement parlant) mais elles englobent aussi l'attitude de l'étudiant et donne de la sorte une chance à celui-ci de la changer et d'évoluer dans le sens positif du terme.
- L'évaluation dont le résultat est donné en échelon, permet de se faire une idée de la marge de progression qu'il nous reste à atteindre. Il est préférable d'avoir une large palette de chiffres (au moins jusqu'à 20) plutôt que trop restreinte comme dans divers pays germaniques et anglophones, où la notation se fait sur 6 seulement. De cette façon on peut connaître l'amélioration précise qui nous est demandée. Au Japon, la notation se fait même sur 100. Cela encourage les élèves à toujours mieux faire, pour viser l’excellence et chercher continuellement à s’améliorer.
- Enfin le classement des élèves dans une classe prépare à la société actuelle dans laquelle la compétitivité semble tout diriger. Effectivement on la retrouve principalement dans la carrière professionnelle, puisque cela commence dès l'embauche pendant laquelle il faut être meilleur que les autres candidats au poste. Elle se perpétue ensuite dans la hiérarchie. La notation permet alors aux élèves de s'habituer à cette ambiance perpétuelle de compétition.

Des arguments défavorables à notre système de notation.

- Bien que cela fasse prendre une habitude aux futurs adultes pour se préparer à vivre en communauté, c'est bien ce que l'on reproche à la notation : la concurrence qu'elle instaure dans la classe. D'après de nombreux psychologues, l'idée de comparer les élèves aux uns et aux autres n'aide pas à s'améliorer. La classe se pilote plus souvent aux résultats qu'au processus. Cela ne lui permet pas en conséquence de progresser. En finir avec les notes permettrait aux élèves de se concentrer sur les progrès qu'ils ont à faire et la méthode qu'ils doivent appliquer.
- La note, dont nous nous souvenons davantage que des appréciations qui nous ont sans doute mieux aidé à progresser, et dont nous nous souvenons même davantage que ce que nous avions appris sur les bancs de l’école, créée un traumatisme chez certains enfants. C'est pourquoi de nombreux élèves perdent confiance en eux. Les notes découragent effectivement les étudiants. Ces chiffres le montrent bien : A l'école, 43% des élèves ont souvent mal au ventre avant d'aller en classe, 24% ont le sentiment que le maître les dévalorise et les sanctionne, 31% pensent qu'il ne s'intéresse pas à eux, et un enfant sur deux pense qu'il ne va pas arriver à faire ce que le maître lui demande, et craint de montrer ses notes à ses parents.
Comme nous l'avons vu, notre système de notation est assez complexe et les arguments favorables ou défavorables sont diverses et variés. L'approbation de cette méthode dépend du but que nous voulons donner à l'éducation de notre enfant et des valeurs que nous voulons lui enseigner. Dans d'autres pays où les institutions sont différentes, l'éducation l'est aussi. Aux États-Unis par exemple, il n'y a pas de coefficient sur l’examen final, autrement dit un personne qui aura choisi la filière sportive vaudra celle qui aura choisi littérature ou mathématiques. En Russie aussi il n'y a pas de coefficient à l'épreuve finale. Enfin dans les pays scandinaves, particulièrement en Finlande, où le système scolaire est considéré comme le meilleur au monde par l'enquête internationale PISA (Programme International pour le Suivi des Acquis des élèves) en 2003, il n'y a pas de notes jusqu'à la sixième, et 90% des élèves réussissent le Bac. C'est en système égalitaire et efficace, parce que l'éducation est gratuite (la cantine, les bus scolaires, les livres) et sûrement d'ailleurs car il n'y a pas de concurrence au sein de la classe. Alors pourquoi ne pas s'inspirer des autres systèmes éducatifs dans le monde ?

D – Doit-on opérer à un changement concernant les méthodes de travail employées ?

1 - Pour ou contre une nouvelle méthode de travail dans le programme scolaire ?

Des arguments favorables à une nouvelle méthode.
 
- Pour prendre quelques exemples, un travail plus ludique permettrait aux élèves de mieux mémoriser les connaissances, qui sont en surnombres de nos jours puisque le progrès de la science comme le déroulement de l'Histoire évoluent incessamment.
- La présentation en classe d'exposés ou de débat apporterait une interaction entre les élèves et leur permettrait de ce fait, de faire évoluer leur réflexion. De la même façon, exposer le programme de l'année sous forme de problématiques renforcerait l'esprit critique des élèves qui chercheraient des solutions à ce problème. En confrontant les points de vue, ils affineraient ainsi leur ouverture au monde et pourraient de la sorte avoir une vision de celui-ci plus objective. En outre, une nouvelle façon de travailler est apparue récemment grâce à l'intense mondialisation d'aujourd'hui : certains professeurs organisent des correspondances avec d'autres pays étrangers. Le principe est simple, les enfants d'un même lycée envoient des lettres à ceux d'une autre école située à l'étranger. Les enseignants peuvent aussi maintenant organiser des ''rendez-vous webcam'' entre deux pays, pour les cours de langues par exemple. Cela permet aux élèves d'acquérir un meilleur niveau en linguistique et c'est un moteur de motivation qui fonctionne parfaitement : les élèves, intéressés de découvrir une nouvelle culture, sont plus impliquer.
- Par ailleurs organiser plus de sorties durant l'année (visite de musés, d'expositions, sortie au cinéma ou à des représentations théâtrales, les voyages) permettrait d'accroître la culture des enfants qui est parfois peut développée dans certaines familles. Par conséquent les élèves seraient sur le même pied d'égalité.

Des arguments favorables à une nos méthodes actuelles.

- Un travail plus ludique pourrait entraîner de la mauvaise discipline en classe, et les élèves ne prendraient pas au sérieux les travaux demandés.
- L'exposé demande un travail considérable en amont chez soi, ce que les étudiants n'ont pas toujours le temps de faire. De plus la présentation de celui-ci demande de la part des élèves une extrême attention et un respect de ceux qui présentent, pour en tirer une leçon organisée.
- Des cours magistraux permettent aux élèves d'avoir une leçon précise, concise, et organisée.

2 - Pour ou contre la non-obligation de l'école ?

Des arguments favorables à la non-obligation de l'école.

- Les élèves se rendraient compte de la chance qu'ils ont d'être éduqué et d'étudier les connaissances concernant le monde qui les entoure.
- On peut supposer qu'il y aurait de meilleurs résultats puisque les enfants ne verraient pas l'école comme une punition (ou pire une corvée). Ils seraient volontaires pour aller à l'école et par conséquent plus motivé qu'ils ne le sont de nos jours.
 
Des arguments défavorables à la non-obligation de l'école.

- La non-obligation de l'école pourrait entraîner de graves conséquences : beaucoup d'adolescents, habitués et écœurés par l'école, ne viendraient plus en cours s'ils avaient le choix. Ils se retrouveraient sans diplôme et donc indisposés à postuler pour un emploi.

3 - Pour ou contre les filières spécifiques ?

Des arguments favorables aux filières spécifiques.

- En France, on choisit de faire un bac spécifique avec des matières obligatoires. En Amérique, les élèves choisissent leurs matières qu'ils préfèrent afin de remplir leur emploie du temps. Un élève français peut choisir un BAC L parce qu'il est meilleur en français qu'en mathématique. Malheureusement, il se peut qu'il ne soit pas bon en langue, et il aura donc moins de chance d'obtenir son BAC. Les américains fonctionnent autrement, ils peuvent choisir leurs propres matières sans filière spécifique. Exemple : sport, biologie, littérature, économie.
 
Des arguments défavorables aux filières spécifiques.

Les filières ont été conçues pour des ''types'' d'élèves. Un littéraire se tournera forcément plus vers les langues que vers les sciences. Les filières ont été étudiées pour coller le plus aux caractères des élèves. De plus, les matières collent aux domaines qui seront utiles aux éléves dans leur post-bac et leur vie professionnelle. Par exemple, un bac L qui voudra faire de la communication aura besoin de pratiquer l'anglais.
 
E – Doit-on on opérer un changement concernant les relations professeur à élève ?

1 - Pour une relation stricte ?

Des arguments favorables à une relation stricte.

- Si un professeur pose une distance entre ses élèves et lui c'est tout d'abord pour pouvoir rester dans son rôle d'enseignant et pour rappeler aux étudiants qu'il ne doit y avoir aucun autre rôle que celui-ci dans leur relation. Parallèlement, un professeur stricte fait de cette manière comprendre aux élèves qu'ils sont en classe pour apprendre et travailler et non pour bavarder. Cela resitue donc le rôle de chacun dans la classe.
- Poser un ''cadre', autrement dit garder une barrière dans la relation, permet aussi d'accompagner les élèves de manière objective.
- Enfin si le professeur sait être exigeant, il saura se faire respecter et sa rigidité permettra l’assiduité des élèves dans le travail.

2 - Pour une relation ouverte / amicale ?


Des arguments favorables à une relation ouverte.

- Les adolescents entrent dans une période de refus de l'autorité. Les professeurs strictes, se plaçant comme autorité suprême, à l'instar des parents et des forces de l'ordre, tentent l'élève à aller à l'encontre des règles (« Interdire, c'est inciter »). C'est pourquoi un peu de laxisme met les élèves plus à l'aise, cela déstresse ceux qui pourraient voir l'école comme un objectif important, trop exigeant à atteindre.
- Avoir des relations plus ouvertes entre professeur et élèves permettrait de travailler dans la bonne humeur. Par conséquent tout le monde serait plus apte et motivé à étudier.
- Les professeurs les plus ''amicaux'' ont souvent été les plus respectés. Les élèves pourraient penser qu'ils semblent par ailleurs plus ouverts pour une prise en charge des élèves, et donc accessibles pour poser des questions. De plus cela n'empêcherait pas à la notion de respect d'exister, si toute la classe appréciait son professeur, puisque lorsqu'on estime une personne on ne la dénigre pas.
- Pour enseigner, il faut savoir écouter. Mais il ne faut pas s'arrêter à seulement écouter. Il faut savoir où les élèves en sont afin de les accompagner à transformer leur savoir. Le maître doit de la sorte être attentif à chaque élève pour l'aider à avance, et c'est pour cette raison qu'il faut entretenir une relation individuelle avec chacun d'entre eux. Par exemple en Finlande, les élèves qui ont des difficultés d'apprentissage peuvent aussi bénéficier de l'aide d'un professeur spécialisé. En Russie, chaque élève se voit attribuer un professeur principal au début de sa scolarité. Ce professeur devient une sorte de ''parrain'' pour l’élève.
Pour enseigner correctement, il faut trouver le juste milieu entre rigidité, respect et accompagnement individuel de l'enfant. Il ne faut pas être trop exigent afin de rester un minimum ouvert aux questionnements et demandes de l'enfant. En contre partie il faut garder une distance avec les étudiants car si la relation tombe dans l'amitié cela pourrait avoir des conséquences considérables. Ce que l'on retiendra de plus important dans cette relation, c'est bien la notion de respect qui doit être appliquée dans tous les cas. La sévérité utilisée pour faire comprendre à l'élève qu'il doit travailler provoque parfois l'effet inverse. Faut-il alors que l'on fasse un rapprochement entre le métier de l'enseignement et celui de l'animation ?


Pour réformer notre système scolaire, nous avons opposé différents arguments répartis en plusieurs catégories de la pédagogie. De ce fait, nous avons trouvé quelques réponses à nos questionnements et plus de solutions à nos problèmes. Pour améliorer davantage notre système éducatif, nous verrons dans un prochain article, l'organisation du temps de travail de notre système scolaire, qui sera remise en question.