Pour mon premier article sur le
blog, je vous propose un point de vue photographique du moment. A travers mon
écrit je compte vous présenter les photographes qui m'ont marqué et dans
une seconde partie je vous parlerai des expositions qui m'ont moins plues.
J'aime la photographie depuis mon
entrée en collège et je ne cesse de découvrir de nouveaux artistes/
expositions, aillant un penchant pour les photographes engagés.
Je ne suis pas experte en ce
domaine. Je tiens uniquement à faire partager mon avis et vous faire découvrir
peut-être des nouveautés.
Je vais donc commencer par les
expositions qui m'ont plus ces derniers temps voir ces trois dernières années.
TOUS LES SITES WEB DES ARTISTES SE TROUVENT EN FIN D’ARTICLE.
Le
premier photographe que je tiens à vous introduire est JR. . C'est d'ailleurs
plus un artiste qu'un photographe en effet il pratique la technique du collage.
Ce qui consiste à prendre la photo de son
choix et de l'imprimer en très grand format. En observant les gens qu'il
rencontre il écoute leurs messages et colle leurs portraits dans les rues, sur les toits.
Il expose librement sur les murs du monde entier.
Son travail mêle, art action engagement liberté identité et limites. Il réalise au cours des années
plusieurs projets fondés dans l'illégalité je le rappelle, car coller des
affiches sans autorisation est un délit. Ses œuvres sont éphémères, car souvent
arrachées par les forces armées ou par les habitants.
Je vais vous
présenter ceux qui m'ont plu.
En 2007 il
réalise « Face 2 Face », la plus grande exposition de photographie illégale jamais
créée. En effet il s'amuse à afficher des portraits de Palestiniens et de leurs
adversaires les Israéliens face à face dans des villes des deux nations,
notamment d'une part et d'autre de la
barrière de séparation.
En 2008 également il met en place le projet
« Wrinkles of the city », « les rides de la ville ». J'ai
d'ailleurs utilisé une photo de ce projet pour la présenter à mon épreuve
d'histoire de l'art. Les actions de ce projet visent à révéler
l'histoire et la mémoire d'un pays à travers les rides de ses habitants.
L’artiste choisit des villes ayant connu des bouleversements tel que Carthagène en Espagne, Shanghai ou encore Los Angeles.
Wrinkles of
the city in la Havana, Cuba, 2008.
On retrouve
chez cet artiste la dimension artistique mélangée à l’engagement ainsi qu’une
certaine lutte mais également une part de danger. Ce sont ces trois conditions
qui me font apprécier son travail et me laissent imaginer tout le travail humain
qu’il y a eu derrière une photo.
Afin de
ne pas m'attarder sur tous ses projets je vous inviter à jeter un coup d'œil à
sa biographie présente sur son site web que je vous mettrai en fin d'article.
La seconde exposition photo qui
m’a marquée et que vous connaissez sûrement est intitulée « What I
eat » est a été réalisée par le photojournaliste Peter Menzel. C’est en
2010 que ce projet voit le jour. C’est une exploration au jour le jour du monde
entier. Le photographe se rend dans 30 pays différents, et nous montre ce que
mangent 80 personnes en une journée.
Couverture du livre du
projet «What I eat, around the world in 80 diets » de Peter Menzel et Faith D'aluisio.
Le repas d'un homme d'affaire Canadien vs le repas d'un jeune garçon vivant au Bangladesh.
Cette exposition nous permet de
comparer les repas de ces différentes personnes selon leur niveau social et le
pays dans lequel elles vivent. C’est une ouverture d’esprit sur le monde.
Pour les intéressés l’exposition
complète à http://menzelphoto.photoshelter.com/gallery/What-I-Eat-Around-the-World-in-80-Diets/G0000.us7tw6HCdw/C0000zsQX1niZ0zw
Les photos sont extraites du site web ci-dessus.
Les projets photographiques que
je vais présenter ci-dessous sont extraits du site web ; http://blog.grainedephotographe.com/.
En continuant sur les traces de Peter Menzel l’aspect de
comparaisons de mode de vies dans différents pays et de différentes personnes,
le photographe James Molisson, a parcouru le monde pour s’intéresser lui aux
chambres d’enfants.
Sa série de photographies s’intitule
« Where Children Sleep ». La chambre photographiée de l’enfant est
accompagnée de son portrait afin que nous percevions son origine sociale.
Trois portraits et chambres de 3 enfants qui nous
montre avec ferveur le fossé immense qui les sépare.
Le photographe nous montre les inégalités de
façon assez dure à travers le monde en comparant les chambres d’enfants. Des États-Unis au Japon en passant par la Cisjordanie et le Népal, ces
photographies représentent les différences entre pays et les disparités
sociales. Ce projet est très touchant car il nous montre la place que l’enfant
occupe et la façon dont il est traité.
Bradley Garett, est le
quatrième photographe que tiens à vous faire découvrir. Plus précisément son projet
« Explore everything :
Place-Hacking the city »
Explore
Everything : Place Hacking – Bradley Garett
« Prendre
des risques est une façon de se sentir vivant et de défier une société trop
restrictive. » B.Garett
Explore Everything :
Place Hacking – Bradley Garett
Le
vertige nous emporte sous ses clichés, le fantastique voire la science-fiction
également. C’est un pèle mêle d’étrangeté de beauté de hauteur vertigineuse, et
de points de vues.
Il est sans bien
évidemment nous rappeler son « confrère » JR ! Nous pourrions
voir clore un projet commun de ces deux artistes de rue un jour qui
sait ?
J’en viens
finalement à mon coup de cœur et à mes flops :
Mon coup de cœur : Alexey Titarenko
C’est un
photographe russe, il a grandi au cœur du conflit communiste et immortalise par
ses clichés la société et la vie quotidienne post soviétique. Avec ses clichés réalisés en noir et blanc il capture
l’atmosphère régnant dans différentes villes sous l’emprise de régimes
totalitaires.
Photo : Alexey
Titarenko
A.Titarenko capture des clichés à Venise, La Havane
et Saint-Pétersbourg. L’émotion transmise est froide grise et angoissante. On devine les mouvements de
l’homme qui évoque pour l’artiste le changement de politique, tout en comparant
les Hommes à des fantômes.
. Photo
: Alexey Titarenko
Mon flop : Grace Chon –
Zoey and Jasper Project
La photographe
Grace Chon a deux passions : son fils et les animaux. En 2007 Zoey, un chiot
abandonné. Elle nous dévoile une série de clichés mettant en scène son fils de
10 mois et son chien habillés de la même manière.
Zoey and Jasper Project – Grace Chon

Je compte
cependant regarder l’interview de l’artiste afin de comprendre son point de vue
et ce qu’elle a essayé de transmettre à son public. L’œuvre en reste tout fait
amusante et décalée.
La photographie,
prend plusieurs formes, allant du photoreportage à la photographie plus
artistique. Toutes veulent transmettre un message, apparent ou pas ! Mais
la photographie a-t-elle des limites ?
Mon premier
article en vient à sa fin, j’espère qu’il vous a plu. Je t’invite cher lecteur
à me laisser des impressions/critiques/question/compliments dans les
commentaires. Et n’hésitez pas à me demander quel photographe/projet vous
aimeriez voir apparaître dans un prochain article.
ABTS.
Biographie de JR ; http://www.jr-art.net/fr/jr
Site web de Peter Menzel : http://www.menzelphoto.com/
Site web de James Molisson : http://www.jamesmollison.com//project_apes.php
Site web de Alexey Titarenko: http://www.alexeytitarenko.com/index.html
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